L'appel : des rives du lac de Galilée à l'infini d'une vie toujours plus abondante

Sur le bord du lac de Galilée, André et un ami, tous deux disciples de Jean le Baptiste, voient passer Jésus, et aussitôt ils lui demandent où il habite. Jésus leur dit simplement : « Venez et voyez », ils le suivirent et restèrent ce jour-là avec lui. (Evangile selon Saint Jean, chapitre 1,38-39)

Dans sa brièveté et sa simplicité évangélique, c’est l’histoire de tous les appels, de toutes les rencontres. Jésus appelle sans cesse, il faut l’écouter et être bien disposé pour lui répondre. Celui ou celle qui se présente au monastère a entendu la voix de Jésus et cherche, même maladroitement, à lui répondre. C’est une démarche toujours très positive et qui est accueillie avec le plus grand sérieux. On ne peut dire que « Venez et voyez ».

Quoi de plus doux pour nous, frères très chers, que cette voix du Seigneur qui nous invite ? Voyez comme le Seigneur lui-même, dans sa tendresse, nous montre le chemin de la vie.

Règle de Saint Benoit, Prologue, v. 19-20.

La vie monastique procède essentiellement de cette cohérence existentielle. Le moine est l'homme d'un désir, d'une passion, d'une recherche, qui gouvernent toutes les dimensions de sa vie. Cela faisait dire à Saint Bernard en un sermon à ses frères à l'occasion de la fête de Saint Benoît, où il commentait le récit évangélique du jeune homme riche qui, demandant à Jésus ce qu'il pouvait faire pour recevoir la vie éternelle, s'était vu invité, dans un regard aimant, à renoncer à tout ce qu'il possédait pour partir à la suite du Bon Maître, et qui avait renoncé à le faire. Les disciples s'étaient alors interroger : qu'avaient-ils gagné, eux, à suivre Jésus en ses itinérances ?

Heureux ceux qui, ayant entendu l'appel divin clamer miséricordieusement : Venez à moi, vous tous qui peinez et qui ployez sous le poids du fardeau, lui répondent de cœur et en actes : Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre !
Note que jadis, avant que le Verbe ne se fasse chair et n'habite parmi nous, les Pères des temps anciens suivaient Dieu en s'attachant par l'esprit au seul Esprit. Mais depuis l'Incarnation, il faut le suivre de corps également. Par conséquent, alors que les Pères susdits - pourtant hommes d'envergure et parfaits - ont abondé, lisons-nous, en richesses terrestres, désormais, si quelqu'un n'a pas renoncé à tout ce qu'il possède, il ne peut être le disciple de Celui qui, de riche qu'il était, s'est fait pauvre pour nous.

Saint Bernard, Sermon pour la fête de Saint Benoît, § 2.

Le moine, la moniale, est donc un chercheur de Dieu, qui prend les moyens de sa recherche : toute sa vie, et qui le fait dans l'assurance d'avoir déjà trouvé et de recevoir quotidiennement le centuple de ce qui aura été quitté, avec des contrariétés !

Image
À Blauvac, près de Carpentras, notre communauté de Soeurs cisterciennes de la Stricte Observance mène joyeusement une vie monastique dédiée à la célébration de Dieu, au travail pour subvenir à nos besoins et prendre soin de la création, ainsi qu'à l'accueil des visiteurs.

NOUS REJOINDRE

994 route de Saint Estève

84570 Blauvac

> Se rendre à l’Abbaye

ACCÈS GARE SNCF D’AVIGNON

Correspondance en TER ou en car pour Carpentras, puis pour Mazan ou Saint Estève.

GPS

Indiquer BLAUVAC, puis CENTRE VILLE. Une fois sur la place du village, il vous reste 1 km à parcourir. L’abbaye est sur votre droite.

Vous pouvez sinon indiquer les coordonnées suivantes : Nord 44° 1’24’’39 - Est 5° 12’ 01’’04 .

handicap

Tous nos lieux sont accessibles aux personnes à mobilité réduite. Des sanitaires adaptés sont à disposition.

Copyright © 2024 - Abbaye Notre-Dame de Bon Secours Blauvac-Provence | Tous droits réservés.
Abbaye Notre-Dame

QUOI DE NEUF ?

MAGASIN EN LIGNE